Tawana Self Drive : Le Blog
Premiers orages à Nxai Pan et Baines Baobabs
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La vie sauvage à Nxai est rythmé par les pluies et la migration des herbivores, faisant de la saison humide une excellente période pour visiter le parc.
Lors de notre visite mi-Novembre, le sol est encore craquelé par la sécheresse. Un indice indique cependant l’arrivée imminente de la pluie puisque les springboks et quelques gnous occupent déjà les plaines jaunies par la chaleur.
Le parc se divise en deux régions distinctes. Au sud se situe le pan de Kudiakam et au nord le pan de Nxai dont les pistes dessinent un demi-cercle. Il possède un unique camping, South Camp, celui du nord ayant été fermé depuis longtemps. Du côté de Baines Baobabs, 3 camps sauvages sont disponibles autour du pan. Nous passons notre première nuit sur le N°1, avec sa vue imprenable sur les arbres.
De ce côté, il y a très peu d’animaux, même si les traces des éléphants sur la croûte de sel nous montrent que nous ne sommes pas si seuls. L’intérêt de cette région provient plutôt de son décor singulier, croqué et décrit par l’explorateur naturaliste Thomas Baines en 1862.
Voilà ce qu’il raconta après avoir découvert le bouquet de baobabs qui domine toujours le pan de Kudiakam :
Avec le temps orageux, les baobabs prennent une allure dramatique. Installés de l’autre côté du pan, on imagine volontiers l’émerveillement des explorateurs qui ont successivement découverts la beauté cachée du Botswana.
Nous partons le lendemain pour explorer le pan de Nxai à proprement parlé. Nous n’aurons pas eu la chance de rencontrer les fameux guépards qui résident dans les vastes plaines du parc. Les lions boudent également notre venue mais nous avons été gâtés par les chacals, les autruches, les springboks, les lapins du cap et par des faucons qu’on a peu l’occasion d’observer vers chez nous à Chobe.
La présence des éléphants crée une véritable surprise, dans cet environnement aride, dépourvu d’une végétation importante. Le point d’eau permanent et les multiples cuvettes se remplissant avec les pluies permettent pourtant à ces géants de couvrir leur besoin en eau. L’environnement salin a blanchi leur peau grise et les éléphants de Nxai sont de fait bien plus pâles qu’ailleurs.
En fin de journée, la pluie tombe sérieusement sur le pan. Les pistes de terre s’inondent en quelques minutes sous un impressionnant déluge. Les animaux sont partis se mettre à l’abri, nous laissant seuls spectateurs de ces paysages grandioses et de cette ambiance électrique.