Découvrez toute l’étendue sauvage du désert du Kalahari en 4×4 self-drive !

Des pans de Makgadikgadi au Central Kalahari, ou jusqu’au Kgalagadi Transfrontier Park, ce circuit vous fera découvrir des espaces infinies. Vous roulerez sur la terre craquelée des cuvettes salées, à travers le désert végétal du Kalahari, le long des dunes rouges du Kgalagadi. Partout, vous serez étonné de découvrir cette faune étrangement dense qui évolue dans ces environnements arides où l’on pourrait jurer qu’aucune vie n’est possible.

La route du désert saura combler les selfdrivers les plus intrépides, en quête d’une expérience personnelle, en total osmose avec la nature, dans les parcs les moins fréquentés du Botswana à la rencontre d’une vie sauvage intense et trépidante.

Maun
Boteti River
Parc national de Nxai Pan
Gweta
Kubu Island
Réserve du Central Kalahari : Deception Valley
Parc transfrontalier de Kgalagadi

En résumé

Pays : Botswana

Durée : 14 à 21 jours

Départ : Maun ou Kasane

Hébergement : Camping et/ou Lodge

Baines Baobab, Nxai Pan, Botswana

Etape par étape

La visite du Kalahari en 4×4 self-drive démarre à Maun mais un circuit similaire peut aussi s’organiser au départ de Kasane.

La première étape de cette épopée à travers le désert du Kalahari vous conduit au coeur du Botswana, dans la région des grands lacs salés. Ici, les parcs nationaux de Nxai Pan et de Makgadikgadi vous plonge dans un paysage typique alternant entre de larges cuvettes et des plaines arbustives idéalement placées sur les routes migratoire des grands herbivores.

S’ils sont comme frère et soeur, chaque parc offre une expérience de safari complémentaire. D’un côté, la rivière Boteti attire zèbres, gnous et éléphants à la saison sèche. De l’autre, les pans de Nxai se tranforment en une oasis de verdure appréciée des troupeaux à la saison humide. Entre ces deux environnements et à toute saison, les prédateurs trouvent leur place, guettant la bonne opportunité au bord de la rivière ou autour des points d’eau.

RIVIERE BOTETI

La rivière Boteti longe l’ouest du parc national du Makgadikgadi. Drainée par les crues de l’Okavango, elle constitue une source d’eau cruciale pour les animaux vivant ou migrant dans cette zone désertique ayant remplacé un immense lac préhistorique. Comme à Savuti, la rivière est restée asséchée durant de nombreuses années, ne laissant plus que quelques mares permanentes ici et là. Depuis 2009, l’eau va et vient en fonction des années. Pourtant, les zèbres se donnent toujours rendez-vous vers le mois de mai dans ce cadre magnifique permettant d’observer tous les animaux du Botswana : éléphants, girafes, zèbres, lions, ainsi que toute une myriade d’oiseaux.

En pénétrant un peu plus profondément dans le parc, on pourra découvrir un environnement en totale opposition avec les bords verdoyants de la rivière. Le pan de Ntwetwe est l’un des plus grands de la région. A la saison sèche, son étendue craquelée impressionne par sa blancheur et attire une faune spécifique, adaptée à ces conditions arides, comme les autruches, les oryx, les suricates, et même la très rare hyène brune.

Migration des zèbres sur la rivière Boteti, Makgadikgadi NP

Migration des zèbres sur la rivière Boteti dans le parc national de Makgadikgadi

NXAI PAN

Le parc national de Nxai Pan abrite les célèbres Baines Baobab, un petit joyau naturel dominant un large pan et de vastes plaines. Découverts au 19e siècle, ils ont été immortalisés par l’explorateur Thomas Baines dans l’une de ses peintures tant la beauté du lieu était remarquable. Son atmosphère magique se révèle totalement au lever du soleil, quand les rayons du soleil habillent de rouge le tronc des arbres, contrastant parfaitement avec le blanc immaculé du pan de Kudiakam.

Si la région des baobabs n’est pas très fréquentée par les animaux à la saison sèche, les pans de Nxai et Kgama-Kgama sont le rendez-vous d’une faune permanente constituée de lions, girafes, éléphants mais aussi d’espèces adaptées aux milieux plus arides comme le springbok, l’otocyon ou le chacal. Ils sont un point de passage régulier des animaux migrateurs qui se pressent en masse autour des points d’eau saisonniers dès l’arrivée des premières pluies. A cette période, il est possible d’observer des zèbres et des gnous par milliers mais aussi des grands troupeaux de springboks et d’oryx.

A la saison sèche, la faune de Nxai est plus sporadique que dans les autres parcs du Botswana. Pourtant, les chances d’y observer les guépards sont bien réelles toute l’année et le point d’eau artificiel central continue d’attirer de nombreux animaux.

Elephants au point d'eau de Nxai Pan, Botswana

Observation des élephants au point d'eau de Nxai Pan, Botswana

L’ETAPE EN PRATIQUE

  • Hébergements : Les parcs nationaux de Makgadikgadi et Nxai possèdent un camping public chacun et des emplacements isolés à Baines Baobab. Les opérateurs de safari mobile opèrent sur des sites spécifiques dans les deux parcs. Il existe un lodge haut de gamme à Nxai Pan et différentes options le long de la rivière Boteti, en périphérie extérieure du parc. Lodges et campings sont disponibles à Nata et dans les environs.

  • Ravitaillement : Nata possède un petit supermarché et plusieurs stations-essence. On trouve quelques épiceries de dépannage à Gweta et une station-essence.

  • Routes : Route goudronnée jusqu’à l’entrée des deux parcs puis pistes de sable généralement très profond dès que l’on franchit les portes.

En opposition avec l’environnement luxuriant qui entoure la rivière Boteti, le désert blanc des grands pans de Makgadikgadi caractérise le Centre Est du Botswana.

D’une étendue de 12 000 kilomètres carrés, les pans de Makgadikgadi sont un enchainement de cuvettes blanchies par le sel. Ils constituent un des plus grands marais salant du monde, entrecoupés d’ilots rocheux splendides dont Kubu Island est le plus emblématique.

Parsemée de villages et de fermes d’élevage, on pourrait aisément penser que cette région a priori hostile est dénuée de toute vie sauvage. Les animaux sont pourtant bien présents, principalement pendant la saison humide, lorsque les deux plus grandes cuvettes, Ntwewe et Sowa, sont alimentées en eau et que leurs bordures se couvrent de végétation. Les grands herbivores, zèbres et gnous, envahissent alors les plaines tandis que d’impressionnantes colonies de flamants roses s’installent sur les lacs à nouveau formés.

Au milieu de cette étendue plane se dressent quelques baobabs massifs dont certains font partis de l’histoire comme Green’s Baobab ou le disparu Chapman’s Baobabs au Sud de Gweta.

GWETA OU NATA

Après une première étape dans les parcs nationaux de Nxai et du Makgadikgadi, une halte peut s’envisager à Gweta ou à Nata. C’est l’occasion d’explorer plus en profondeur le pan de Ntwetwe ou découvrir l’autre côté de Sowa Pan au Nata Bird Sanctuary.

Au sud de Gweta se trouvent quelques baobabs célèbres. Le baobab de Green replonge ses visiteurs au 19e siècle quand les pans du Makgadikgadi se trouvaient sur la route des marchands, des explorateurs et des missionnaires qui s’arrêtaient sous un cet énorme arbre pour passer la nuit. Les frères Green y ont inscrit la mention « Green’s Expedition, 1858-1859 » qui a donné son nom au Baobab.

Un peu plus loin se trouvait l’impressionnant baobab de Chapman, composée de 7 troncs qui lui valait aussi le nom de « Seven Sisters ». De nombreux noms étaient inscrits dessus, parmi lesquels celui de l’explorateur sud-africain James Chapman, mentionné par les initiales JC, et ayant été probablement inscrite par lui-même en 1861 alors qu’il était en expédition avec son frère et Thomas Baines. Malheureusement, ce géant de l’histoire s’est déraciné en 2016 et a quasiment disparu aujourd’hui.

Du côté de Nata, le Bird Sanctuary donne accès à la partie Nord-Est de Sowa Pan. Selon les années, cette partie du pan peut encore former un lac impressionnant qui attire de nombreux oiseaux comme les flamants roses et les pélicans, même à la saison sèche.

Safari self-drive au Botswana dans les pans de Makgadikgadi

Traversée du pan de Ntwetwe, Makgadikgadi

KUBU ISLAND

Du setswana signifiant « crête », Kubu Island (ou Lekhubu Island) est une île rocheuse de 10 m de haut sur 1km de long, sur laquelle ont grandi de magnifiques baobabs, créant un ensemble inattendu et particulièrement photogénique, situé en bordure de Sowa Pan.

Passer une nuit ici fait partie de ces instants magiques et inoubliables, particulièrement à la pleine lune. Les photographes se régaleront des opportunités offertes par les ciels étoilés, la réverbération des pans et les formes des baobabs.

Kubu Island, Makgadikgadi Pans, Botswana

Coucher du soleil sur Kubu Island, Pans de Makgadikgadi

LETLHAKANE

Après plusieurs jours au coeur des pans de Makgadikgadi, une pause ravitaillement s’impose avant de poursuivre vers le Central Kalahari. Letlhakane est une petite ville sans trop d’intérêts qui s’est développée grâce aux 3 mines de diamants qui l’entourent. Bien qu’elle s’ouvre peu à peu au tourisme, on s’arrête surtout ici pour prendre une bonne douche, se reposer et se ravitailler pour la suite de cet itinéraire en 4×4 à travers le Kalahari.

L’ETAPE EN PRATIQUE

  • Hébergements : Kubu Island ne dispose que d’un camping minimaliste avec une dizaine d’emplacements. Différentes solutions d’hébergement sont disponibles à Gweta, Nata et à Kasane que ce soit en lodge, en self-catering, en bush camp ou en camping.

  • Ravitaillement : Letlhakane possède maintenant un centre commercial avec un supermarché plutôt bien achalandé, des distributeurs de billets et des stations-essence. Nata permet de compléter son ravitaillement grâce à son petit supermarché et ses stations-essence. Le ravitaillement est nettement plus limité à Gweta.

  • Routes : dans les pans, le terrain alterne entre pistes de terre poussiéreuses et pistes de sable. Il n’y a pas de difficultés particulières mais il peut être compliqué de se repérer et de s’orienter.

Avec ses quelques 5 millions d’hectares, le Central Kalahari est la seconde plus grande réserve protégée du monde. Créée dans les années 60 pour préserver le mode de vie traditionnel des San Basarwa, il a fallu attendre 1998 pour que la réserve du Central Kalahari soit ouverte au tourisme individuel.

Synonyme de sérénité et de solitude, c’est un endroit comptant parmi les plus naturels d’Afrique, où la faune et la flore se sont développées librement, au cœur d’une région semi-aride où il ne pleut pas plus de 300 mm d’eau par an. Pour autant, il ne faut pas s’attendre à découvrir des dunes de sable mais plutôt un vaste plateau s’étendant à perte de vue et recouvert d’une végétation d’herbes et d’arbustes très caractéristique de ce désert végétal atypique.

D’ailleurs les animaux ne s’y trompent pas. Il viennent se regrouper ici peu après la saison des pluies afin de bénéficier des meilleurs pâturages que la région peut offrir. Que ce soit à ce moment là ou plus tard dans la saison sèche, le désert intact du Kalahari ne laissera personne indifférent tant pour sa faune discrète que pour ses paysages et son ambiance envoutante.

SUNDAY PAN ET LEOPARD PAN

La région de Sunday Pan est l’une des plus jolies du CKGR. Elle est réputée pour la présence régulière des fameux lions à la crinière noire du Kalahari et ses acacias abritent de nombreux herbivores comme des gnous, des oryx, des kudus, des girafes. Les arbustes peuvent aussi cacher quelques otocyons, chacals ou ratels. Le point d’eau permanent de Sunday est un lieu de rendez-vous incontournable lorsque le soleil décline et il est toujours intéressant voir les animaux s’y succéder dans un ordre toujours bien défini.

Kudu à Sunday Pan, Réserve du Central Kalahari, Botswana

Kudu au point d'eau de Sunday Pan, CKGR

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PASSARGE VALLEY ET TAU PAN

Passarge Valley est une route pittoresque à travers la végétation arbustive typique du Kalahari, entrecoupée de vallées ouvertes, de vastes prairies, et parsemées de petits îlots arborés. Tau Pan se distingue par ses bouquets d’acacias entourant une cuvette immense fortement apprécié des herbivores, suivis par les prédateurs qui se montrent aussi parfois autour des pans de Phukwe, San et Phokoje.

PIPER PAN

Piper Pan est le lieu le plus reculé de la boucle nord et aussi le plus mystique. Ici, l’éloignement se fait vraiment sentir. Le silence surprend. L’isolation est la plus parfaite. Pourtant de nombreux animaux gambadent gaiement dans d’immenses plaines, couleur émeraude à la saison humide et teinté d’or à la saison sèche.

Oryx dans la région de Piper Pan, Central Kalahari, Botswana

Oryx dans la région de Piper Pan, Central Kalahari

LETIAHAU ET DECEPTION VALLEY

Les vallées de Letiahau et de Deception sont sans doute les plus intéressantes du Central Kalahari. C’est ici que les chances d’apercevoir les animaux les plus timides de la savane, comme les guépards ou les hyènes brunes, sont les meilleures. Mais pas seulement, le point d’eau permanent de Letiahau attire également des girafes et autres herbivores et les lions sont souvent observés dans cette région.

Deception Valley vaut à elle seule le déplacement dans le lointain Kalahari. Ancien lit d’une rivière fossile, le lieu tient son nom d’un mirage créé par la cuvette d’argile donnant l’illusion d’un étang rempli d’eau. Deception Pan se remplit effectivement d’eau à la saison des pluies mais laisse vite place à une terre craquelée recouverte par des algues rouges desséchées le reste de l’année.

Deception Pan, Réserve du Central Kalahari, Botswana

Deception Pan dans la Réserve du Central Kalahari

L’ETAPE EN PRATIQUE

  • Hébergements : Le Central Kalahari compte une vingtaine de campings individuels parfois très isolés. 2 lodges opèrent à l’intérieur de la réserve et 4 autres dans des concessions privées en périphérie, dont les populaires Dinaka et Deception Valley Lodge. Les safaris mobiles disposent d’emplacements réservés dans la vallée de Deception.

  • Ravitaillement : Maun, puis Rakops qui permet de faire le plein d’essence et de compléter son ravitaillement dans des épiceries assez basiques.

  • Routes : la route goudronné cède la place à des pistes de terre accidentées à +/- 40 km de chaque porte. Dans la réserve, on circule plutôt bien à l’exception de quelques tronçons parfois très sablonneux.

Pour les séjours de 4 semaines minimum, la découverte du désert du Kalahari en 4×4 peut inclure Mabuasehube, la partie Botswana du parc transfrontalier de Kgalagadi.

PARC TRANSFRONTALIER DE KGALAGADI

Créé en 2002 et géré conjointement par l’Afrique du Sud et le Botswana, le Kgalagadi Transfrontier Park est un immense désert ouvert de 37 000 km2 protégeant les routes migratoires des animaux, cruciales à leur survie dans cet région aride.

Les ¾ du parc se situent au Botswana et a conservé toute son authenticité avec des installations très sommaires. Côté Afrique du Sud, les infrastructures sont plus développées avec des camps devenus de véritables petits villages touristique.

Caractérisé par son sable rouge sur la partie sud-africaine et ses vastes pans sur la partie botswanaise, le Kgalagadi se pare d’une végétation herbeuse et fleurie dès le retour des pluies. Malgré le manque d’eau naturelle et grâce aux points d’eau artificiels, le désert reste un lieu vivant, peuplé d’oryx, de springboks, de bubales et d’élans. Les carnivores y sont très présents, notamment les lions, les guépards, les léopards, les hyènes brunes et les chacals. Mais le KTP est aussi le monde des petits mammifères et on aura plaisir à rencontrer des renards du cap, des écureuils terrestres, des suricates, des otocyons et des ratels.

Le Kgalagadi du Botswana est une destination 100% selfdrivers, idéal pour ceux qui aiment prendre le temps de rechercher des scènes plus rares à observer et qui apprécient particulièrement la vie simple dans le bush.

Camping à Mabuasehube, Kgalagadi, Botswana

Camping à Mabuasehube dans le parc transfrontalier de Kgalagadi

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Pourquoi choisir cet itinéraire ?

La traversée fascinante du Botswana d’Est en Ouest est orientée sur les grands espaces et la rencontre avec des animaux rares.

L’expérience brute et sauvage du désert du Kalahari en 4×4 est particulièrement adaptée aux selfdrivers expérimentés

L’extension vers le Kgalagadi Transfrontier Park complète cette expédition au cœur des terres arides du Botswana.

VIVEZ DES EXPERIENCES INOUBLIABLES

Evoluer dans les régions désertiques du Botswana est une aventure pleine de sens qui s’effectue dans des conditions minimalistes. S’offrir une bulle de douceur et de confort au cours du voyage est souvent bienvenue. C’est aussi l’occasion d’opter pour des activités qui rendront cette expérience encore plus spéciale à vos yeux !

Explorer d’autres horizons