Nos selfdrivers heureux
Guillaume, Anne-Sophie, Florent et Stéphanie
France, Juillet 2021, Land Cruiser équipé camping
6 mois après un grand tour à quatre entre Namibie et Botswana, la magie de ces moments uniques passés en immersion totale dans une nature encore tellement sauvage, dans des conditions exigeantes mais au final attachantes, se rappelle à nous quotidiennement, avec cette irrémédiable envie de reprendre le volant de notre Landcruiser pour continuer à sillonner les pistes infinies de ces lieux d’exception.
Les quelques mots que nous pourrions écrire à propos de que nous a apporté l’organisation de Julie et Vincent ne saurait rendre hommage à leur incroyable efficacité, gentillesse, professionnalisme et réactivité. Ils allient une connaissance du terrain redoutable, une réactivité déconcertante, et surtout, font figure d’une épaule rassurante sur laquelle on a le sentiment de pouvoir se reposer dans cette incroyable aventure, avec les appréhensions qu’elle peut générer.
Entre notre prise de contact à l’été 2020 et notre voyage en juillet 2021, il a fallu faire preuve d’un certain sang-froid et d’une certaine opiniâtreté pour affronter les nombreux moments où nous pensions devoir reporter notre voyage, ceux où nous avons dû adapter notre itinéraire aux restrictions, sans être certains de pouvoir partir quelques jours à peine avant le départ prévu. Et puis, à force d’obstination, et grâce à un enchaînement de vols quelque peu rocambolesque permettant de braver de stupides restrictions, nous voilà débarqués à Windhoek, dans une Namibie quasiment vide de touristes, ce qui nous permettra de profiter, seuls au monde, de lieux légendaires comme Sandwich Harbour ou Sossusvlei.
Les paysages infinis du désert namibien laisseront bientôt place à notre première grande réserve, Etosha, qui nous a offert de nombreuses merveilleuses rencontres. Une longue traversée du Caprivi Strip, qui permet quelques expériences hors des sentiers battus, notamment au bord du Zambèze. Et puis c’est la traversée côté Botswana, et la rencontre avec Julie et Vincent à Kasane. Par un incroyable concours de circonstances, la frontière avec le Zimbabwe rouvrait alors que nous arrivions, après plus d’un an de fermeture, ce qui nous a permis une rapide excursion aux chutes Victoria dont nous avions abandonné l’espoir de voir lors de ce voyage.
Rentrés au Botswana, nous nous engagions pour une grosse semaine en totale autonomie entre Kasane et Maun, dans une ambiance de bout du monde où l’on croise à peine quelques voitures par jour sur ces pistes exigeantes mais au final très abordables qui serpentent dans les nombreuses réserves entre le bout du delta de l’Okavango et la rivière Chobe. Même si les grands fauves se feront rares dans ces paysages encore anormalement humides pour la saison, quel émerveillement que de voir ces immenses groupes d’éléphants, des gazelles inhabituelles, une avifaune aussi riche, et surtout, goûter à ce sentiment de liberté unique que nous offre le voyage en self-drive. Que de souvenirs également de ces campings au milieu de la brousse, notamment celui de cet éléphant qui dévalisera notre apéro en nous faisant une grosse frayeur, de ces hyènes qu’on devine proches alors que nous dînons, ou encore de ces hippopotames qui passent la nuit à quelques mètres de la voiture.
Le voyage se terminera par un survol en hélicoptère du delta depuis Maun, qui offre de nouvelles perspectives sur ces paysages uniques et sa faune.
Après un premier safari privé et guidé en Tanzanie, nous ne regrettons pas une seconde d’avoir opté pour l’option self-drive pour ce voyage. En plus d’être plus abordable, elle apporte un sentiment de liberté unique, une certaine dose de responsabilité de ses vivres, de son essence et de son orientation, qui apportent assurément la fierté d’avoir été maître de sa propre aventure. Quand le tout est en plus chapeauté par un duo aussi compétent que Julie et Vincent, cela ne peut que bien se passer, garantir des souvenirs impérissables, et générer une immense envie d’y retourner.