Deux familles sur les pistes :

• Léon 13 ans et ses parents Delphine et Yannick pour un 4ème voyage
• Roxane 6 ans, Capucine 13 ans et leurs parents Gilles et Aurélie pour une première expérience

Cette année , nous embarquons nos amis dans cette aventure de 17 jours. Arrivés à Maun, les deux familles ont récupéré leurs 4×4. La fatigue du voyage se fait ressentir mais nous restons éveillés , excités d’être arrivés en Afrique. Après les différents pleins nécessaires à notre autonomie, nous nous reposons avec plaisir à Maun dans notre guesthouse.

Première destination, le Kalahari, où nous partons pour 4 Jours. Il y a beaucoup plus de végétation que l’année dernière mais il y a également un peu plus d’animaux. Nous nous arrêtons au point d’eau où une trentaine de marabouts se prélassent, se désaltèrent et interagissent entre eux. Nos amis aperçoivent leurs premières girafes en allant au camp de Motopi. Durant ces 3 jours , nous voyons des oryx par dizaines, des autruches, des écureuils. Nous avons aperçu furtivement un caracal chassé par un groupe d’oryx et un jeune lion.

Nous nous rendons ensuite à Boteti où nous retrouvons un peu de confort. Après une bonne douche et un peu de repos, nous partons faire un tour dans l’après-midi. La rivière est bondée d’animaux : éléphants, zèbres, gnous, chacals, girafes, hippopotames… Le paysage est comme une carte postale animée par les courses poursuites des gnous en rut et la pagaille qui s’ensuit. Nos amis observent leurs premiers éléphants, admirant leur calme et leur imposante puissance.

Après une soirée orageuse et une nuit bercée par la pluie, nous prenons la route pour Maun. Sur la piste, nous discernons des traces de lion. Nous sommes plein d’espoir d’en croiser un, nous les suivons de près. En vain… De retour à la civilisation et aux routes goudronnées, nous faisons le plein d’essence et de victuailles.

Troisième étape dans la réserve de Moremi. Après une route rythmée par la pluie, les orages et les grosses flaques, nous découvrons à l’orée de la savane, un couple de lions tranquillement installés. Ils ont dû fuir les hautes herbes et la pluie, et essayent de se sécher en se léchant assidûment. Nous restons un long moment à les observer. Nous retenons notre souffle, les bombardant de photos, de vidéos, essayant de réaliser que nous sommes bien dans un face à face avec deux lions sauvages. Magique. Nous arrivons avec plaisir et étonnement au campement. Nous ne nous attendions pas à autant de confort.

Après avoir sorti une chauve-souris et dormi paisiblement, nous nous lançons dans l’exploration du parc à l’aube. Nous revenons un peu bredouilles. Nous y retournons l’après-midi en espérant toujours croiser le chemin des félins. Mais nous n’avons croisé la route “que” d’ hippopotames, éléphants et éléphanteaux, girafes, autruches, phacochères. Le lendemain nous partons toujours à l’aube sur les traces de félins. Mais rien!

L’après-midi sera plus fructueuse. Nous avons l’immense chance de pouvoir observer un léopard dans son abri et sur son arbre, nous sommes aux anges ! Mais c’est en rentrant que nous découvrons près du camp un couple de guépards et à peine plus loin un couple de lions. Nous nous régalons de ce spectacle et nous ne lassons pas de les observer. Après avoir festoyé ce moment unique, nous nous endormons heureux. Nous sommes réveillés quelques heures après par le rugissement de lions.

Nous décidons au petit matin de retourner voir le Léopard. Nous louvoyons entre les zones très humides pour retrouver notre chemin. Après quelques dizaines de minutes, nous tombons sur deux lions, très certainement les deux lions entendus la nuit. Deux mâles , deux jeunes éloignés de quelques mètres se prélassent. Nous avons l’immense honneur d’être seuls avec eux, de pouvoir les observer à notre guise, de profiter de l’instant. Ils nous gratifient d’un rugissement réciproque, un moment qui reste magique et inoubliable. Nous les quittons un peu hagards et très heureux d’avoir été témoins de cet instant.

Dix minutes plus tard, nous voici à l’arrêt, pelles et câbles en mains à essayer de sortir de la boue un de nos deux 4×4. Une famille française avec son guide locale et un autre véhicule réussissent à sortir la voiture. Nous en rirons le soir et cela restera un bon souvenir !

Nous continuons notre route pour retrouver l’abri du léopard. Nous pouvons l’observer un long moment à chasser les mouches et à s’étirer. Encore une fois, nous en prenons plein les yeux.

Nous nous dirigeons ce même jour vers la concession de Khwai pour retrouver notre camp préféré. Nos mais le découvre pour la première fois et partage notre sentiment de sérénité et d’émerveillement. Nous sommes au bord de la rivière, tout près des hippopotames et des éléphants. Le spectacle est majestueux et paisible. Il est très difficile de s’en détacher et de partir à la découverte de la réserve. Nous profitons de ce cadre incroyable où les éléphants passent tout près de nous, où nous avons l’impression de vivre avec eux. La nuit, sous la voûte céleste, nous entendons tous les bruits de la nature. Du grillon au rire des hyènes, des hippopotames à la poubelle renversée de la hyène curieuse. Une vraie pépite !

Nous voici ensuite en route vers Savuti. Contrairement aux années précédentes, nous n’avons pas vu de félins. Le bilan est assez mitigé , d’autant plus que l’emplacement du camp n’est pas agréable. Ce qui accentue le contraste et la déception avec Khwai.

En route pour le River Front de Chobe, nous avons la chance d’observer des hyènes sur le bord du chemin. Elles sont 5, 6, tranquillement allongées à l’ombre. Nous arrivons dans un magnifique camping, au bord de la rivière, très bien entretenu, peuplé de singes vervets.

En fin d’après-midi nous nous rendons au bord de la rivière et avons la chance d’observer des dizaines voir des centaines d’éléphants près de la rivière. Nous finissons même encerclés. Moteurs coupés, nous restons là, plusieurs dizaines de minutes à observer l’organisation, la bienveillance, les interactions entre les éléphants et les éléphanteaux. Nous nous régalons de ce spectacle!

Le lendemain, nous passons une dernière journée dans le parc Chobe où nous avons choisi l’option bateau afin d’observer la faune depuis ce point de vue. Les paysages sont à couper le souffle. Nous en gardons un bon souvenir même si cela reste plus touristique et moins sauvage.

Le voyage touche à sa fin, il était encore magnifique. Nous le découvrons et le redécouvrons au fil des années et nous sommes toujours ébahis par tout ce que la nature a à offrir.

Un immense merci à Julie et Vincent pour leur accompagnement et leur précieux conseils.

Publié le : 11 juin 2025